Modèle De Stress Social Modifié
Le modèle de stress social modifié (MSSM) a été conçu à l'origine par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un cadre permettant de comprendre l'abus de substances par un individu ou au sein d'une communauté. L'outil MSSM s'est avéré utile pour la planification, l'évaluation des actions, l'orientation du développement des programmes et l'évaluation des programmes ou des communautés. TYPS a adapté ce modèle pour en faire un outil d'évaluation de plusieurs comportements à risque chez les jeunes, notamment la toxicomanie, la criminalité juvénile, le suicide et la dépression.
La valeur du MSSM peut être observée dans le Tri-Modèle TYPS, où plusieurs meilleures pratiques sont soutenues et reliées entre elles par ce concept global. Lorsqu'ils apprennent à utiliser le MSSM pour la première fois, les individus sont rapidement impressionnés par la logique et la capacité d'analyser un projet ou un problème à l'aide des six facteurs du mode. Lorsqu'un groupe utilise le MSSM, l'exercice est conforme aux principes de la PAR/PE qui consistent à identifier collectivement un problème, à analyser et à rechercher les différents aspects du problème à partir des connaissances locales et de l'expertise des parties prenantes, et à planifier les actions de toutes les parties prenantes impliquées afin de créer un changement. La MSSM est également conforme aux principes de la Modèle de mentorat, car il reconnaît qu'il y aura un rôle de soutien continu entre chaque personne impliquée, quel que soit son âge, afin d'acquérir les compétences et les informations nécessaires pour mener à bien la tâche et bénéficier des résultats.
La MSSM peut être considérée comme une évaluation de la probabilité de comportements à risque (toxicomanie, délinquance juvénile et suicide/dépression) qui résultent de deux facteurs généraux : les facteurs de risque et les facteurs de protection. Plus les facteurs de risque sont répandus ou plus les facteurs de protection sont absents, plus le risque global est élevé. Le modèle reconnaît que la vie de chacun et qu'aucun programme ne peut être totalement exempt de risques, car certains risques sont imposés dans nos vies ou font partie de notre communauté et de notre culture. Cependant, la MSSM est un moyen d'analyser ces risques et de trouver des contrepoids pour réduire l'impact global des risques, tout en identifiant les moyens possibles d'ajouter ou de renforcer les facteurs de protection.
MODÈLE MODIFIÉ DE STRESS SOCIAL
Facteurs de risque
Probabilité d'un comportement à haut risque
(dés)Stress + Normalisation + Comportement à risque
Expérience Pièces jointes + Compétences + Ressources
Facteurs de protection
La MSSM évalue le potentiel des comportements à risque à travers trois sous-groupes de facteurs de risque et trois sous-groupes de facteurs de protection.
Les facteurs de risque inclure :
Le stress
• Situations individuelles, récentes et à long terme (ruptures familiales, problèmes de petit(e) ami(e), problèmes scolaires, manque d'argent ou d'emploi, problèmes d'identité personnelle).
• Faibles capacités personnelles à faire face au stress (manque de résilience)
• Pas d'amis proches ou de famille de confiance
• Ressources communautaires minimales pour l'exercice physique, les loisirs, les interactions pro-sociales, les services de soutien (santé, conseil, etc.).
• Vivre dans une zone/région où les contraintes sont environnementales (forte densité de population, criminalité, pollution, chômage, etc.) Normalisation
• L'individu vient d'une famille où les comportements à risque sont fréquents (drogues, criminalité, suicides, etc.).
• vit dans un quartier ou une communauté où les comportements à risque sont courants
• vit dans une culture où ces comportements à risque sont une "norme".
• La police, les politiciens et le gouvernement ne font pas grand-chose pour lutter contre les comportements à risque. Expérience du risque
• L'individu a déjà adopté ces comportements à risque sans subir de préjudice "immédiat" (il n'est pas mort, il n'est pas resté longtemps en prison).
• L'individu est soutenu par ses pairs ou sa famille dans son comportement à risque (il est encouragé à consommer des drogues ou à commettre des délits dans le cadre de la dynamique de groupe). • Le fait d'avoir survécu à un comportement à risque ou d'y être parvenu renforce la croyance erronée de la personne qu'elle est immunisée contre les dommages potentiels.
L'utilisation de la MSSM et la représentation graphique de chaque facteur comme positif ou négatif au sein d'une communauté ou pour un individu dans votre programme, fournit une formule pour évaluer le niveau de risque actuel et la façon dont un programme/plan d'action peut réduire ce risque. Si un programme réduit ou fournit un moyen de mieux gérer les facteurs de risque pour ses participants tout en renforçant ou en aidant à développer de nouveaux facteurs de protection, le programme doit être soutenu.
Les centres et groupes de jeunes qui ont utilisé activement la MSSM pour planifier et évaluer leurs programmes et opérations ont constaté que leurs programmes étaient couronnés de succès et plus faciles à expliquer aux bailleurs de fonds et aux parties prenantes. La MSSM a permis de décrire les avantages et d'évaluer les résultats.
Les facteurs de protection
Pièces jointes
• Connexion (ou absence de connexion) avec d'autres personnes, lieux ou choses
• Lien avec un groupe ou une organisation pro-sociale (églises, groupes sociaux, etc.)
• Attachements négatifs (les seuls amis sont des toxicomanes, des criminels, des personnes ayant des liens avec la prison) Compétences
• Compétences positives (alphabétisation, compétences commerciales, compétences informatiques, compétences en matière de communication) • Compétences négatives (abandon de l'école, analphabétisme, compétences en matière de criminalité)
• Compétences de vie, compétences de vie, compétences interpersonnelles Ressources
• Les personnes, les lieux et les choses
• Avoir accès à des conseillers, à des conseillers financiers, à des enseignants, à un soutien positif par les pairs, à la police, à des travailleurs de la santé, à des clubs philanthropiques, etc.
• Centres communautaires, centres de loisirs, centres de jeunesse, écoles, bibliothèques, sites d'accès à Internet, loisirs de plein air, quartiers sûrs, centres de jeunesse, hôpitaux et centres de santé, banques, bureaux des services de l'emploi, etc.
MAISON HANTÉE :
La MSSM peut être utilisée pour évaluer la valeur d'un programme ou d'une activité, par exemple lorsqu'un centre de jeunes organise une maison hantée dans le cadre de ses activités annuelles. Une évaluation rapide est la suivante :